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son corps bientôt retrouvé sous une dalle de béton ? Le témoignage qui relance l’enquête

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Le procès de Cédric Jubillar pour la disparition de sa femme, Delphine Jubillar, était prévu pour le courant 2024, mais il risque d’être reporté. L’intervention de quatre nouveaux témoins clés pourrait relancer l’affaire. Parmi eux, se trouve un homme qui pense que le corps de Delphine Jubillar pourrait avoir été caché sous une dalle de béton d’une maison en construction à Cagnac-les-Mines.

C’est une affaire qui a ému toute la France. En décembre 2020, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, Delphine Jubillar, âgée de 33 ans, disparaissait sans laisser de trace. Rapidement, son mari, Cédric Jubillar, a été accusé d’avoir joué un rôle dans la disparition présumée de la jeune femme. Bien que l’homme de 36 ans soit actuellement présumé innocent, il est en détention provisoire depuis le 18 juin 2021.

L’affaire Delphine Jubillar

Les juges avaient formellement entériné, par le biais d’une ordonnance, la clôture de l’instruction, indiquant ainsi que l’enquête était achevée. En conséquence, un procès public était prévu. Cependant, les avocats de la défense ont interjeté appel contre l’ordonnance de mise en accusation. Cet appel a été examiné le 18 janvier dernier devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse, mais la décision n’est pas encore prise. Elle le sera le 8 février et pourrait entraîner de nouvelles auditions et ainsi prolonger l’enquête.

Si, à l’occasion de cet appel, de nouvelles investigations sont effectivement ordonnées, comme demandé par le parquet général, plusieurs témoins supplémentaires pourraient être appelés à témoigner. Parmi eux, se trouve une personne dont le récit pourrait s’avérer crucial et raviver les recherches.

Un nouveau témoin dans l’affaire Jubillar

Ce témoin, un militaire, pourrait relancer complètement l’enquête. En décembre 2023, l’homme s’était rapproché des enquêteurs. Cependant, étant donné que l’instruction du dossier était close depuis le 21 novembre, son témoignage n’avait pas pu être examiné en détail. Les enquêteurs vont désormais pouvoir se pencher plus sérieusement sur ce témoignage qui apporte des éléments troublants.

En effet, cet homme pense que le corps de la jeune femme pourrait se trouver sous une dalle de béton d’une maison en construction à Cagnac-les-Mines. Comme le rapporte l’Indépendant, cet homme appuierait sa thèse sur un élément troublant, à savoir : « une pelleteuse [qui] aurait disparu des lieux au moment de l’affaire Jubillar ». L’engin aurait pu servir à ensevelir le corps de la victime, selon ce témoin.

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D’autres témoins entendus

Les autorités pourraient par ailleurs interroger Salem, un détenu à la centrale de Lannemezan, ainsi que sa mère. Ce détenu qui purge une peine de dix ans pour tentative de meurtre a un temps été incarcéré dans la même prison que Cédric Jubillar à Seysse. Dans une conversation avec sa mère, celle-ci lui apprend au téléphone que Cédric Jubillar sera bientôt jugé en cour d’assises. Le détenu répond alors : « Quoi ? Quand ? Mais il n’y a pas de preuve ! Il n’y a pas de preuves ». La mère acquiesce en riant et ajoute : « Ah… S’ils savaient… ». Le détenu termine en disant : « Voilà, Sébastien et Matthieu et Sofiane, ils ne les connaissent pas ».

La conversation est succincte, mais elle laisse véritablement penser que la mère et son fils détiennent des informations. De plus, les trois prénoms mentionnés correspondent à des hommes qui ont été évoqués dans le dossier, en tant qu’amis de Cédric Jubillar. Ainsi, le parquet va requérir ce jeudi que ce détenu et sa mère soient interrogés. Les avocats de Cédric Jubillar estiment que cela laisse entendre que la justice remet en question la culpabilité du mari.



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