Affaire de poisson pourri : les cameras de Congelcam piègent la déléguée du MINEPIA (vidéo)
• Congelcam est accusé de vendre des produits impropres à la consommation
• Une vidéo des caméras de Congelcam met la déléguée du MINEPIA dans une mauvaise posture
• Congelcam n’exclue pas l’option de poursuites judiciaires
Elle s’appelle Marthe Mebounou, Déléguée MINEPIA de la Lekie. Elle fait parler d’elle depuis quelques jours suite à sa décente fortement médiatisée dans les chambres froides de la poissonnerie Congelcam à Obala. Dans une interview accordée aux journalistes présents sur place, elle indique avoir procédé à la saisie de 5 tonnes de produits surgelés impropres à la consommation. Pour les populations, Marthe Mebounou est l’ange qui est venu les sauver d’une tentative d’empoisonnement. Quelques heures après la diffusion des premiers reportages sur l’affaire dite « Poisson pourri », Congelcam a fait une sortie pour dénoncer les agissements de la déléguée du MINEPIA de la Lekie. La plus grande poissonnerie du pays dénonce une cabale et explique pourquoi elle prétend que la saisie de ses produits tout comme leur supposée destruction ont violé les normes en la matière.
Lors d’une conférence de presse, le PDG de Congelcam a accusé Marthe Mebounou d’avoir présenté à la face du monde des poissons de mauvaise qualité qui ne sortent pas de ses chambres froides. Il révèle également que la patronne des opérations d’inspection a commencé par vendre sur place les bons produits de Congelcam. Pour preuve, il fait diffuser lors de la conférence de presse, un enregistrement d’une des caméras de surveillance de Congelcam d’Obala. On y voit clairement Marthe Mebounou discuter avec un homme qui lui tend des billets de banques. Après avoir pris l’argent, elle fait des signes de main comme si elle donnait des instructions à son interlocuteur. Pour le PDG de Congelcam, la déléguée de MINEPIA est surprise en train de vendre ses produits.
« Elle ne savait pas que nos caméras de surveillance fonctionnent 24/24h dans un premier temps pour notre sécurité personnelle et pour la sécurité de nos clients. Il en est ainsi pour toutes nos agences. Vous allez voir que dans notre salle, elle a commencé par vendre notre poisson. Elle est en train de prendre l’argent chez un client avant livraison », explique Sylvestre Ngouchinghe qui s’interroge sur la tête que présentera cette dame à la vue des images de la vidéo de surveillance.
