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Affaire du drapeau à Brazzaville : 15 élèves risquent la prison pour atteinte aux emblèmes nationaux

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Une affaire secoue actuellement la scène éducative à Brazzaville, la capitale congolaise, où 15 élèves d’un lycée technique sont accusés d’avoir porté atteinte aux emblèmes nationaux, notamment le drapeau du pays. L’incident en question a eu lieu le 5 février dernier, lorsque ces élèves auraient descendu le drapeau vert-jaune-rouge du Congo au lycée, le remplaçant par une étoffe bleue nuit, la couleur des uniformes des élèves.

Vendredi 8 mars, l’instruction et les réquisitions ont eu lieu, et parmi les 17 élèves impliqués, seuls deux ont bénéficié de la relaxe. Le procureur de Brazzaville est ferme dans ses réquisitions, demandant que 15 des 17 élèves soient condamnés à deux mois d’emprisonnement ferme et à une amende de 50 000 francs CFA (76 euros).

Cette réquisition a provoqué une vive réaction parmi les parents d’élèves. Maître Haris Kissouéssoué, avocat des élèves, a exprimé sa surprise face à cette demande du ministère public. Il a déclaré chez nos confrères de RFI : « Cette affaire a défrayé la chronique. Et le ministère public, dès l’entame de cette procédure, a parlé d’une affaire d’extrême gravité. Aujourd’hui, il vient requérir deux mois d’emprisonnement ferme. Nous pensons que le tribunal ne suivra pas le ministère public, étant entendu que ces enfants n’ont rien fait et ils sont en classe d’examen. Il faudrait qu’ils soient mis en liberté pour mieux préparer leur examen de baccalauréat. »

De son côté, maître Jean-Fortuné Bassinga, avocat de l’État, a indiqué : « L’État que je représente a eu quand même la mansuétude de demander au tribunal de les condamner juste à un franc symbolique, en tenant compte de leur statut d’élève. Question de leur permettre également de reprendre leurs cours ; pourvu que cela leur serve de leçon. »

Le jugement de cette affaire est attendu pour le 14 mars prochain, laissant planer une incertitude sur le sort de ces élèves, au centre d’une polémique suscitant des débats sur la liberté d’expression et la sévérité des sanctions.



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