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Amateurisme d’État et  » Reccu National  » en vue !

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La visite au Sénégal de Jean Luc Mélenchon, suite à une invitation du Président du Pastef, Ousmane Sonko, a été une séquence expressive de l’incurie qui s’est installée au sommet de l’Etat.
Aujourd’hui, de manière nette et sans équivoque, nos Compatriotes doutent, s’inquiètent et s’interrogent. Ils découvrent, avec effroi, qu’ils ont élu un Président par procuration dont les limites, multiples et multiformes, ouvrent une des pages les plus sombres de notre histoire institutionnelle. De fait, le Premier Ministre s’est emparé des principaux leviers du pouvoir, s’impose au Président de la République et s’engouffre dans le tunnel de l’illégalité permanente, au travers de décisions indûment prises. Sous ce rapport, la rencontre entre le Président du Pastef et Jean Luc Mélenchon et leur conférence de presse commune, ont été pour tous les démocrates, tous les républicains et tous les authentiques patriotes, des moments de honte nationale.

Devant le ténébreux et idéologiquement inconstant Jean Luc Mélenchon ( ancien Trotskyste membre d’abord de l’ OCI, puis du Parti Socialiste, ensuite du Parti de Gauche et, enfin, de LFI), Ousmane Sonko s’est affalé et a ingurgité ses vomissures d’hier. Comme si, par une extraordinaire transmutation, l’ancien salafiste, exégète occasionnel affichant maladroitement sa connaissance du Coran, a opéré un virage politico – idéologique à 180 degrés. Il s’est « normalisé » et abdique ses conceptions premières, voire identitaires, sur l’autel des lambris dorés du pouvoir. Son discours ubuesque sur l’homosexualité tenu à l’UCAD, est une grave et indigne abjuration, une capitulation idéologique, culturelle et religieuse devant un vieux professionnel de la politique, assumant ses idées rances et ses convictions méphitiques.

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Déjà, la publicité faite sur la visite, le lieu de la rencontre, le contenu des discours, avaient fini de convaincre nos Compatriotes, sur les faiblesses criardes du nouveau Régime. Ni la mobilisation de la Légion médiatique de déférence et de connivence, ni les prêches scandaleux de quelques charlatans sur le Net, encore moins les dénégations de politiciens adeptes du comportement moutonnier et de la  » servitude volontaire « , n’ont su sauver le boutefeu au verbe démonétisé!

Tout simplement, parce que Ousmane Sonko n’a fait qu’une seule chose: Réciter la Sourate  » Couché » devant Jean Luc Mélenchon !!!!
Au vrai, cette sortie de route morale et politique, n’est qu’un arbre dans la vaste forêt des fautes, errements et dérives d’un pouvoir qui affiche sa non- maîtrise des fondamentaux de la gestion d’un État, mais aussi et surtout, son incapacité à assouvir les besoins de nos Compatriotes. Aux Décrets illégaux pris, s’ajoute un grave problème institutionnel, que nous n’avons vécu au Sénégal. Le Président de la République cède certains de ses pouvoirs, à lui conférés par notre Constitution, à son Premier Ministre, sans aucune base légale. Comme en atteste, entre autres illustrations, son aveu lunaire de faiblesse, lorsqu’il reconnaît n’avoir connu certains de ses Ministres que lors du 1er Conseil des Ministres !!!
N’est – ce pas là, une forme ( certes primaire) de trahison de sa Charge ouvrant la voie à une excessive et illégale concentration des pouvoirs entre les mains de son Premier Ministre ? Ce dernier, engagé dans un véritable culte de la personnalité, piétine les normes fonctionnelles de l’Etat de Droit, opère des confusions d’une extrême gravité quand il s’agit de prendre des décisions majeures.

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Faisant de la  » Communication  » l’alpha et l’oméga  » de son mode de présence politique, le binôme Exécutif ( artificiel, car tendant vers un monôme), plonge notre pays dans une ère des incertitudes porteuses de tous les dangers. Les thuriféraires, les laudateurs et autres opportunistes maîtres du louvoiement, n’y feront rien : le néo – populisme porté par le nouveau Régime inquiète, sème le pessimisme et le désespoir dans de nombreux Secteurs populaires. Ses multiples reniements et trahisons des engagements qui ont nourri de fortes espérances, font le lit des futures batailles et des futures révoltes sociales.

A une jeunesse désabusée par le népotisme et la nomination à des fonctions stratégiques de vieilles et de vieux politiciens qui ont brouté à toutes les prairies garantes de  » daraja » et de  » téranga », aux Alliés qui se sont mobilisés pour un introuvable ‘Projet », un signal fort est lancé. Il est clair et limpide : le pouvoir du Pastef n’est pas digne de foi. Ils commencent, néanmoins, à comprendre qu’un pays ne saurait être gouverné par la jactance, la galéjade, la frénésie communicationnelle et l’approximation décisionnelle.
Pour masquer ses faiblesses congénitales et conjurer les inévitables mobilisations citoyennes, populaires et politiques, le pouvoir met en branle un fragment identitaire propre: la Violence !
La répression de quelques mouvements d’humeur, la brutalité de certaines opérations de déguerpissement, ont ému les Citoyens. Tout comme l’interpellation et la détention de l’Activiste Bah Diakhaté ( qui ont suscité une réprobation populaire générale), constitue une alerte quant aux velléités du pouvoir de museler les dissidences, de briser les résistances politiques, citoyennes et de bâillonner les libertés démocratiques.

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Pour toutes ces raisons, parce que floués et trahis, de nombreux secteurs populaires commencent à regretter le Régime bâti par le Président Macky Sall.
Autrement dit, les contours d’un vaste et profond  » Reccu National  » se dessinent.
Février 2029, n’est pas si loin…!

La Cellule d’Appui et de Veille Stratégique de l’APR (La CAVE)

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