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Doyen Ibou Fall, votre écart est regrettable (Par Modou Mamoune)

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L’erreur ne se cache pas toujours dans les mots prononcés, mais parfois dans les comparaisons audacieuses qui se veulent révélatrices, mais qui, au contraire, brouillent le message et blessent la cohérence de la pensée. C’est le cas de la récente intervention du journaliste Ibou Fall sur Iradio, où il a osé comparer la pratique de la polygamie au Sénégal à l’apartheid sud-africain.

Dans l’émission « Xew xewou diamono » sur Iradio, Ibou Fall a tenté de susciter une réflexion critique sur la polygamie, une pratique profondément enracinée dans la culture sénégalaise. Cependant, au lieu d’apporter une analyse nuancée et constructive, il a opté pour une analogie maladroite qui ne fait que nuire à la pertinence de son discours.

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L’apartheid, système abject de ségrégation raciale, est une tache indélébile dans l’histoire de l’humanité, qui a causé d’innombrables souffrances et injustices. Le comparer à la polygamie, aussi problématique soit-elle dans ses implications sociales et culturelles, est un raccourci intellectuel dangereux et irresponsable.

En effet, la polygamie, bien que controversée et source de débats légitimes sur l’égalité des droits entre les sexes, ne peut être assimilée à une politique institutionnalisée de discrimination systématique. Ibou Fall semble oublier que la polygamie, en tant que pratique culturelle, relève du domaine privé et personnel, alors que l’apartheid était un système de ségrégation étatique, codifié dans la loi et imposé à une population entière.

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En critiquant la pratique de la polygamie au Sénégal, il est crucial de reconnaître la complexité de cette question et d’adopter une approche respectueuse et éclairée. Plutôt que de recourir à des analogies sensationnalistes, nous devons encourager un dialogue ouvert et inclusif, dans lequel les voix de toutes les parties concernées sont entendues et respectées.

De plus, en soulignant la composition du gouvernement et la situation personnelle du président sénégalais, Ibou Fall semble détourner l’attention des véritables enjeux politiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Plutôt que de se concentrer sur des considérations personnelles, les journalistes ont la responsabilité de mettre en lumière les questions de politique publique et les défis auxquels la société sénégalaise est confrontée.

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