Enquête/Usurpation : Cynthia Fiangan victime depuis Kondengui Voici les (preuves)
• Un numéro se fait passer pour Cynthia
• La personnes propose des nudes aux membres
• Il s’agit d’une usurpation
Depuis quelques semaines, Cynthia Fiangan, du nom de cette jeune fille qui a fait le buzz avec la publication des vidéos torrides sur les réseaux sociaux croupit à la maison d’arrêt de Yaoundé Kondengui. Elle avait été déposée à la suite d’une procédure expéditive. Mais depuis la prison, elle est toujours victime d’usurpation d’identité. Nous avons réussi à infiltrer un des réseaux où certains esprits « illuminés » se font passé pour la star du sextape depuis la prison.
Depuis le 20 juillet, trois chefs d’accusation sont portés contre Cynthia Fiangan. Il s’agit de l’outrage public à la pudeur, l’outrage public aux mœurs et de publications obscènes réprimées par les articles 263,264 et 265 du Nouveau Code de Procédure Pénale. Elle est poursuivie par le Ministère public à partir de ses vidéos la montrant en plein ébats sexuels publiées par elle-même, des captures d’écran de ses publications à caractère érotique sur Facebook et ses nudes qui ont été mis à la disposition du Procureur de la République.
Mais malgré son emprisonnement, il y a toujours des publications venant de Cynthia Fiangan qui inondent la toile. Il y a toujours la fameuse page Cynthia Fiangan Officiel qui est toujours opérationnel. Depuis quelques jours, c’est un numéro qui se fait passer pour elle, qui a créé un groupe Whatsapp, dénommé « Fiagan Teams ». Dans ce groupe, l’individu derrière l’identité de Cynthia Fiangan fait croire qu’il est écrit depuis la prison en proposant des nudes de Cynthia Fiangan aux membres du groupe.
Ces pratiques donnent un peu raison à la maman de la jeune fille qui a toujours clamé que sa fille bien qu’elle soit l’auteure des vidéos n’est pas celle qui se cache derrière les publications. Avec les réseaux sociaux maintenant tout est possibe.
La maman de Cynthia
« Ce n’est pas ma fille qui publie les vidéos. (…). Il y a une mauvaise main derrière Christelle. Christelle a eu le bac IH, elle m’a dit qu’elle veut être couturière (…) Ce n’est pas ma fille qui a posté les vidéos. Ce n’est pas elle, je le dis à haute et intelligible voix. C’est la même chose qui s’est passé la première fois. Je vais le répéter partout on va m’amener, avec les preuves à l’appui. Elle-même elle fait ces trucs (vidéo, Ndlr), elle garde dans son téléphone et c’est quand on pirate son compte qu’on balance ça… je discute avec elle. Christelle ne peut pas poster ces vidéos. Elle connait les retombées de ça », se défend Obama Marie Chantale.
La mère de la Camerounaise la plus célèbre du moment a fait croire aux téléspectateurs qu’elle ne partage pas les valeurs de sa fille. Cynthia serait d’ailleurs corrigée après la publication sur les réseaux sociaux de ses premières vidéos.
« J’ai failli m’écrouler. Je n’en revenais pas. Je ne donne pas le lait à mes enfants. Je ne comprenais pas d’où sortait l’autre là. Je lui ai infligé une bastonnade. J’ai fait appeler un policier on l’a bien bastonnée. L’homme avec qui je suis m’a trouvée avec mes enfants, ils étaient encore à l’école primaire (…) J’ai déjà discuté avec ma fille mainte fois, je lui ai demandé : qu’est ce qui te manque ? Tu payes le loyer ? Il te manque quoi ? (…) Quand je pose la question elle ne me répond pas », précise-t-elle.
Incohérences