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Inondation : Voici pourquoi la ville de Douala en voie de disparition

Comme chaque année, de nombreux quartiers de Douala, la capitale économique du Cameroun, sont envahis par les eaux. Sous l’effet du réchauffement climatique, les inondations sont de plus en plus fréquentes.

Les inondations plongent chaque année les populations de certains quartiers de la ville de Douala dans une situation.

cauchemardesque pendant les fortes pluies. Cette cité balnéaire est propice à ce phénomène à cause de la faiblesse de son altitude moyenne dans plusieurs quartiers populaires, notamment Bépanda, Makepe, Bonabéri, Bilongue qui se trouvent quasiment en dessous du niveau de la mer.

Sa géomorphologie présente moins d’1 % à Bonabéri, Ndogpassi et Ngangue et un sol constitué des éléments de sédiments très peu consolidés, en conséquence facilement érodant, d’où la rétention de l’eau pendant un maximum de temps sans évacuation possible à travers les cours d’eau dont les plus connus sont Mboppi et Ngoua qui, couvertes des sédiments transforment les pentes en dénivellation favorisant plutôt la montée sur place des eaux.

La crainte est grande cette année, surtout en cette période où on se rapproche peu à peu du mois d’Août lorsqu’on sait que depuis la catastrophe de l’année dernière, aucune mesure véritable n’a été mise en place pour contourner ce phénomène.

Un tour dans certains de ces quartiers notamment Bilongue et Bonabéri la semaine dernière a suffi pour donner la sonnette d’alarme sur ce que Douala va traverser dans quelques semaines. On pouvait déjà se croire dans une grande rivière avant la fin de la pluie, fort heureusement, elle est finalement passée sans laisser de dégât mais l’incertitude devient de plus en plus grande lorsqu’on sait que le mois de tous les dangers se pointe déjà à l’horizon.

Le facteur humain peut être cité comme étant l’une des principales causes de ces inondations dans la deuxième ville du Cameroun. Les inondations découlent principalement des activités en rapport avec l’urbanisation notamment la construction des habitations dans les talwegs et le barrage des drains (Bépanda, Makepe, Mboppi, Camp Yabassi), le rejet des ordures et objets encombrants dans les cours d’eau. Ces réalisations humaines couplées aux pluies intenses finissent le plus souvent dans une situation regrettable.

Un autre aspect non négligeable des causes de la montée exagérée de l’eau après une longue pluie est l’accroissement de l’imperméabilisation des surfaces urbaines en l’occurrence les bitumes, les parkings, le bétonnage du sol qui favorise le déversement de l’eau au détriment de son infiltration vers les nappes souterraines, la ville de Douala qui regorge les infrastructures urbaines parmi les plus considérables du Cameroun épouse cet aspect.

Les conséquences matérielle et humaine

De plus en plus, on dénombre chaque année d’énormes quantités de pertes matérielles lorsque les cas d’inondations catastrophiques se produisent à Douala. L’année dernière, Douala a vécu l’une des submersions la plus spectaculaire de sa ville. « Ma maison a été emportée par l’eau, j’ai vu le lit et l’armoire, emportés par l’eau » avait raconté un sinistré à Makepe Mussoke.

Ces pertes ont souvent été sous-évaluées ou surévaluées par les commissions chargées de le faire. La rupture des voies de transport et infrastructures » ces exemples se sont parfaitement illustrées lors des inondations de Douala précisément au lieu-dit « Ndogpassi III axe lourd où un pont s’était affaissé empêchant la circulation des hommes et les biens

Le risque de perte en vies humaines n’est pas à négliger dans les situations d’inondation, surtout lorsque les plus petits se trouvent coincés dans l’eau. Pendant le mois d’Août de l’année dernière, la ville de Douala a été très secouée par les inondations avec des conséquences graves.

On a observé l’image d’un nouveau-né allongé dans une bassine et recouvert de serviette au-dessus des eaux et qui était sur le point de se noyer, n’eût été l’assistance salvatrice d’un homme arrivé en sapeur-pompier sur les lieux pour secourir cet enfant qui ne demandait qu’à vivre, on parlerait de lui aujourd’hui au passé. Cette scène inacceptable s’était produite au quartier Bépanda Petit-Wouri dans le 5ème arrondissement de la ville.

Conséquences sur la santé

Les inondations répétitives dans la ville de Douala ne sont pas sans conséquences sur la santé des populations en ceci qu’à chaque fois, on constate les dégâts sanitaires dans plusieurs ménages. Les enfants sont souvent la plus grande cible avec des maladies telles que le paludisme, le rhume qu’ils attrapent et plongent leurs géniteurs dans une autre situation encore plus difficile, surtout dans les familles où la pauvreté a fait son nid. Le manque d’eau potable entraîne également ce type de problème notamment la diarrhée et même le choléra.

En début du mois d’août de chaque année, c’est une véritable panique dans certains quartiers. Pour contourner ce problème, il est important de mettre en place un projet de drainage pluvial qui permettra indubitablement d’améliorer les conditions de vie des populations de Douala en assurant le drainage pluvial de la ville et en aménageant plusieurs quartiers riverains des drains.

Bulletin Météo de la région du littoral du mercredi 01 septembre 2021

Aujourd’hui, le temps sera fortement perturbé.

Ce’matin, ciel à moitié nuageux avec foyers orageux. La température moyenne se ’stabilisera autour de 24° Celsius. À noter que la nuit du 31 août au 01 septembre a été marquée par d’importantes averses comme annoncées.

Dans l’après-midi, le ciel restera très nuageux avec développement de foyers orageux. Cette période de la journée sera défavorable aux rendez-vous d’affaire, aux . courses et aux évènements de plein air. La situation perdurera en fin d’après-midi dans le Wouri, la Sanaga Maritime et dans certaines localités du Moungo à l’instar Dibombari. La température moyenne se stabilisera autour de 25° Celsius sur l’ensemble de la région.

En soirée, le ciel restera très nuageux avec possibilité de foyers orageux sur l’ensemble de la région. Restons bien ; chaud et soyons prudents au volant. Respectons les règles de conduite en situation d’intempéries.

Dans la nuit du 01 au 02 septembre, des pluies orageuses persisteront dans certaines parties de la région notamment dans le Wouri et le Nkam. La température moyenne prévue au cours de cette période est de 23° Celsius. Attention, prenons des mesures.

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