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L’homme épris par l’idée de justice (Par Kab Niang)

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Tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Rober Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort en France, ou Nelson Mandela fervent combattant de l’apartheid en Afrique du Sud et de bénéficier de l’attention des médias du monde. Mais vous, Maître Ciré Clédor Ly, illustre avocat du XX siècle, je vous adresse cette lettre très symbolique en hommage, dans votre vivant pour saluer votre courage et votre engagement sans faille de lutter contre les inégalités sociales, mais aussi pour le respect des droits fondamentaux de chaque citoyen. Indubitablement, je vous considère comme un héros après des années de lutte en raison de la détermination dont vous avez fait preuve et de la victoire qui s’en est suivie ; l’élection de monsieur Bassirou Diomaye Diahar FAYE à la tête de la magistrature du Sénégal. Certainement, vous êtes l’un des plus grands défenseurs des droits de l’homme et engagé dont votre vie est loin d’être un long fleuve tranquille.

Aujourd’hui, votre nom est dans les places publics, un peu partout dans le pays. Surtout dans les milieux populaires où la colère gronde contre l’ancien gouvernement de Macky Sall incapable de juguler le chômage, qui emprisonnaient les jeunes et de les traites de terroristes, de forces occultes, vous étiez là à les défendre. Vous incarnez l’espoir. Maître vous êtes ce roc insubmersible au service de la défense de notre chère République. Votre combat est inscrit à jamais dans l’histoire de notre pays comme le grand juge Kéba Mbaye.

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Vous êtes une figure du siècle tout simplement, un homme lumineux, un ardent défenseur de la liberté d’expression et des droits de l’homme, un homme qui tient en permanence à l’altitude de l’idéal. Vous êtes doté d’un courage inouï, vous travaillez infatigablement à ériger des ponts entre l’État et la population, vous établissez un dialogue entre la justice et la population. Vous êtes un père des droits civiques de notre nation. Maître Ly, ce qui vous défini c’est votre volonté de faire publiquement connaître les infractions, de protéger les démunis, les faibles, les sans voix, les pauvres, les oubliés de la société et de faire disparaître l’impunité total. Votre seul et unique combat est de préserver la dignité humaine. Vous méritez bien plus d’une reconnaissance. Ainsi, maître, vous n’êtes pas seulement un avocat qui défend vos clients, vous êtes parmi des grands hommes qui ont éclairé beaucoup de conscience par votre résistance non violente à l’oppression qui sévissait notre pays.

Maître Ly, malgré votre âge, vous êtes toujours là, debout, sur tous les fronts. Vous êtes un homme précurseur et engagé. Chaque jour qui passe vous nous montrez encore votre dévouement et abnégation au service de la nation. Vous veillez pour un monde juste et équitable, vous nous prouvez à chaque seconde de votre vie l’artisan de l’immensité œuvre que vous êtes, sublime, incomparable. Maître Ly, aujourd’hui vous êtes une référence pour nombreux jeunes, vous êtes quelqu’un ! Oui ! Je parle de l’humaniste que vous êtes, de votre bienveillance, de l’homme facétieux, car vous êtes de tout cela.

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Vous avez choisi et laissé dans votre métier d’avocat l’héritage d’une fraternité et d’humanisme. Je vous souhaite encore une longue vie et santé de fer. Impossible, inoubliable, puissant, éternel, nous tâcherons de suivre vos pas du fait de votre loyauté et votre amour à la nation sénégalaise. Je vous rends un hommage Maître Ciré Clédor Ly.

Kab Niang

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