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M. Lecornu annonce les premières commandes de composants pour le porte-avions de nouvelle génération

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Confirmé par la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, le porte-avions de nouvelle génération [PA NG] est désormais dans sa phase d’avant-projet détaillé, laquelle doit se concrétiser, d’ici la fin de l’année 2025, par un dossier de lancement et de réalisation. Ce n’est qu’ensuite que les contrats de développement et de production seront notifiés aux industriels concernés, à savoir TechnicAtome [pour la propulsion nucléaire] ainsi que Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique, associés au sein de la co-entreprise MO Porte-avions.

Puis, une revue de conception préliminaire est attendue en 2028, celle-ci devant être suivie par une revue de conception finale. Le début de la construction du PA NG aux Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, est prévue en 2031.

Cependant, à cette échéance, certains composants, en particulier ceux liés à la propulsion nucléaire du navire, devront être déjà disponibles. Or, en raison de leur complexité, les fabriquer demande du temps… Aussi, leur mise en production doit démarrer sans tarder, afin de respecter le calendrier prévu. D’où l’annonce faite ce 27 avril par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées.

« Porte-avions nouvelle génération : premières commandes lancées. Notifications à Naval Group, aux Chantiers de l’Atlantique et TechnicAtome pour les prestations long délai, notamment la propulsion nucléaire. Large tissu industriel français mobilisé », a fait savoir le ministre, via X [anciennement Twitter], sans donner plus de détails.

Cela étant, des « ébauches » de ces composants ont déjà été produites. Ainsi, en juin 2021, Framatome Défense, partenaire industriel de TechnicAtome, avait dit avoir forgé une première « pièce de démonstration » des futurs réacteurs nucléaires K-22 destinés au PA-NG. Il s’agissait alors de « l’étape préalable à la qualification des composants des chaufferies » du navire.

Pour rappel, les deux réacteur K22 devront développer une puissance de 220 à 230 mégawatts afin de permettre au PA NG, dont la masse devrait être d’au moins 75’000 tonnes, de naviguer à une vitesse de 30 nœuds et de mettre en œuvre deux à trois catapultes électromagnétiques [EMALS] ainsi que des armes à énergie dirigée et des brouilleurs à forte puissance.

En outre, la LPM 2024-30 précise que le « programme d’ensemble PA-NG sera conduit pour garantir la pérennité des compétences ‘propulsion nucléaire’, avec une attention particulière portée à la conception et à la fabrication des nouvelles chaufferies K22, puis pour assurer une transition maîtrisée avec le porte-avions Charles de Gaulle ».

Les travaux sur la propulsion nucléaire sont également menés par Naval Group, en particulier par son unité de Nantes-Indret. Il reviendra en effet à l’industriel de réaliser et d’intégrer les deux réacteurs K22, sous la maîtrise d’œuvre de TechnicAtome.



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