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Magistrats corrompus : Valère Bessala livre les derniers secrets d’Amougou Belinga

Amougou Belinga attend impatiemment le 27 avril 2023 pour être situé sur sa demande de mise en liberté sous caution. Selon Valère Bessala, les arguments évoqués par le conseil d’Amougou Belinga sont peu pertinents et laissent croire que le Cameroun est un état de non-droit.

« Ils disent que c’est un homme d’affaires, il emploie beaucoup de camerounais,… tout le monde donc qui est homme d’affaires et qui emploie des cameronnais peut donc égorger d’autres camerounais, et puis, sachant qu’il n’ira jamais en prison parce qu’on va craindre que les camerounais qui travaillent pour lui se retrouvent dans la rue. C’est ça un État de non-droit, un État de privilégié. Un pays où certains sont sous le coup de la loi et d’autres non. C’est-à-dire qu’à travers cette réflexion, on comprend qu’ils ont envie de nous dire que le Cameroun n’est pas un Etat de droit. »,a-t-il déclaré.

L’homme politique tente d’expliquer à l’opinion publique, pourquoi malgré la gravité des faits qui lui sont reprochés, Amougou Belinga se précipite pour introduire une demande de mise en liberté sous caution. Pour y parvenir, l’administrateur civil fait une brève analyse des magistrats camerounais.

« Ils se trouvent dans un pays où le nom de tout un ministre de la Justice est vilipendé depuis trois mois et il est toujours au même poste, il donne toujours des instructions aux magistrats, aux hommes de loi, à la justice. Et au sommet de l’État tout va bien, personne ne dit mot. Il n’y a qu’au Cameroun, qu’on peut voir ça. » a-t-il déclaré sur les plateaux de Grand débat sur Cam 10. Amougou Belinga conterait selon lui sur les magistrats corrompus pour sa libération.
« Ils disent que c’est un homme d’affaires, il emploie beaucoup de camerounais,… tout le monde donc qui est homme d’affaires et qui emploie des cameronnais peut donc égorger d’autres camerounais, et puis, sachant qu’il n’ira jamais en prison parce qu’on va craindre que les camerounais qui travaillent pour lui se retrouvent dans la rue. C’est ça un État de non-droit, un État de privilégié. Un pays où certains sont sous le coup de la loi et d’autres non. C’est-à-dire qu’à travers cette réflexion, on comprend qu’ils ont envie de nous dire que le Cameroun n’est pas un Etat de droit. », conclut-il

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