Mauvaise nouvelle pour 2,5 millions de Français, les remboursements de frais dentaires vont baisser
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Avoir un joli sourire, ça coûte un bras. C’est bien ce que déplorent bon nombre de personnes. Selon une enquête menée par Harris interactive en septembre dernier, la majorité des Français (63 %) estiment que l’accès aux soins dentaires s’est dégradé ces dernières années. Dans ce contexte, ils sont près d’un sur trois (29 %) à avoir déjà dû renoncer à des soins bucco-dentaires.
Dans l’Hexagone, les dentistes sont autorisés à fixer eux-mêmes leurs tarifs pour la majorité des soins dentaires. De ce fait, certaines prestations ont un prix affiché bien supérieur à la base de remboursement de la Sécurité sociale. À titre d’exemple, une couronne dentaire peut coûter entre 300 euros et 900 euros alors que la base de remboursement est de seulement 70 % de 120 euros, soit 84 euros.
Baisse du remboursement des frais dentaires : quand sera-t-elle effective ?
Depuis plusieurs années, ceux dont les mutuelles ne couvrent pas suffisamment leurs frais dentaires se tournent de plus en plus vers des pays étrangers où soigner ses dents est bien moins onéreux qu’en France. Place forte du tourisme dentaire en Europe : Budapest, capitale de la Hongrie et des soins dentaires de qualité à moindre coût.
Avec la baisse de la prise en charge des soins dentaires prévue par l’Assurance Maladie, les Français devraient être encore nombreux à filer vers l’est. Initialement annoncée pour le 1ᵉʳ octobre, cette mesure ne devrait finalement entrer en vigueur que le 15 octobre prochain.
De 35 à 45 % pour les frais d’honoraires
Différents médias ont indiqué que le remboursement passerait de 70 % à 60 %, pour une participation des assurés à 40 %. Selon l’UFC que choisir, « la seule information sûre provient du décret paru le 31 juillet dernier, qui donne une fourchette de 35 à 45 %« .
Du reste, si l’Union des caisses d’assurance maladie (Uncam), censée prendre une décision, s’est effectivement prononcée sur la base d’un ticket modérateur de 40 %, elle a rejeté la proposition, suscitant un contretemps que le gouvernement n’était pas en mesure de prévoir. Dorénavant, il revient au ministre de la Santé de se positionner, l’arrêté devrait être publié d’ici au 15 octobre.
4️⃣ En réponse, 55 % des Français sont prêts à opter pour la mobilité médicale pour accéder à des soins dentaires. pic.twitter.com/i0tTXS4PbB
— Eurodentaire (@Eurodentaire) October 4, 2023
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Premiers concernés, les Français les plus modestes
La mesure touchera dans un premier lieu les personnes dépourvues de mutuelle. On parle ici de près de 2,5 millions de Français parmi les plus modestes.
France Assos santé souligne d’ailleurs : « Le renoncement aux soins dentaires, comme dans toutes les spécialités, est plus élevé pour les populations les plus fragiles et notamment les plus précaires (….). Ce sont donc celles qui seront impactées en premier lieu par cette hausse du ticket modérateur, et qui renonceront encore plus, et aux soins, et à la prévention si on augmente le reste à charge ».
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