à la uneCamerounSociété

Niat Njifenji: Decouvrez comment le président du Sénat a failli tomber, en tant de prouver qu’il peut marcher seul

Le président du Sénat va de plus en plus mal. D’après plusieurs sources, le successeur constitutionnel de Biya, en cas de vacance de pouvoir, a même du mal à marcher.

Pour prouver à ceux qui le voient déjà fini et incapable de tenir debout, le président du sénat a récemment, lors d’une fête, demander à ses proches sur qui il s’appuyait avant de marcher, de le laisser esquisser quelques pas de danses seul.

Dans la vidéo de cette scène que la rédaction de CamerounWeb vous propose, on peut voir le président du Sénat, tel un robocop, essayant d’avancer difficilement. A un moment, il a failli même tomber, devant sa famille qui le surveillait comme du lait sur le feu. Ceci afin de lui éviter la pire image humiliante de sa vie politique.

Agé de 88 ans, le président du Sénat a été reconduit dans sa gfonction, alors que l’homme politique de l’ouest était très affaibli par l’âge et la maladie. Au cours de son mandat précédent, Niat s’est plusieurs fois illustré par son absence et a été plusieurs fois évacué en Europe pour des soins de santé.

L’actuel président du Sénat, contrairement à ce que beaucoup de Camerounais pensent, n’a pas eu un parcours à l’image d’un long fleuve tranquille. Ancien Directeur général de la Société nationale d’électricité(SONEL), il a même fait la prison.

En effet, c’est pendant qu’il était à la tête de la SONEL que l’actuel président du Sénat a été mis en prison.

Marcel Niat Njifenji a été arrêté le 17 avril 1984 et incarcéré à la prison centrale de kondengui. Il y passera 08 mois et sera relâché le 08 décembre 1984 sur ordre de Paul Biya qui avait également ordonné son arrestation. Niat qui est actuellement le deuxième personnalité du Cameroun et le successeur constitutionnel de Paul Biya, était poursuivis pour « assassinats, tentatives d’assassinat, destruction des biens publiques et apologie du crime ».

Notons qu’il n’était pas le seul a avoir été arrêté en 1984, après la tentative de renversement de Biya qui a échoué. Amadou Vamoulké, Marafa Hamidou Yaya, Issa Tchiroma, Dakolé Daïssala et plusieurs autres membres du sérail avaient été accusé d’avoir joué un rôle dans ce coup d’Etat manqué qu’aurait organisé Ahmadou Ahidjo.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *