Santé publique : La médecine traditionnelle, le parent pauvre de la couverture sanitaire au Cameroun
On ne saurait cacher cette situation, car les faits sont tellement têtus qu’il est impossible de nier l’évidence. Le gouvernement du Cameroun jusqu’à présent n’accorde pas une place importance à la médecine traditionnelle et pourtant, dans le fond, elle est le meilleur gage d’une santé de fer. Qu’est ce qui explique cet état de chose?
On pourrait certainement se poser de nombreuses questions dans ce sens, pour comprendre l’attitude condescendante des pouvoirs publics face à la médecine traditionnelle.
En effet, malgré le fait que près de la majorité de la population au Cameroun et même au delà des frontières font appel aux prouesses de la médecine traditionnelle, on en est encore à la réduire à une posture et une position secondaire. Au lendemain de la célébration de la journée africaine de la médecine traditionnelle qui s’est célébrée le 31 aout dernier, ces différentes interrogations ont rejaillis.
De nombreux tradipraticiens se sentent marginalisés parcequ’ils ne font pas partie intégrante du système de santé au Cameroun. Et dans la panoplie de produits offerts par cette médecine, il existe bien de produits qui apportent satisfaction à ceux qui les consomment.
Malheureusement pour des raisons économiques, la médecine traditionnelle est clouée au pilori alors que nos ancêtres avant l’arrivée du colon vivaient plus longtemps grâce à des herbes savamment trouvées par leurs soins. Cette situation malencontreuse est donc un appel au gouvernement d’accorder une attention particulière aux revendication de ce corps de métier qui ne demande pas autre chose que d’exister et d’avoir sa place dans le système de santé au Cameroun déjà mal en point. On reste donc dans un espoir de voir la médecine traditionnelle sortir de l’ombre pour la lumière pour le bien de tous.