Un grand complot s’annonce contre Maurice Kamto
Le jeudi dernier, les prisonniers politiques étaient à la boxe. Les militants du MRC de Maurice Kamto y étaient également. On a pu apercevoir Alain Fogue et Bibou Nissack parmi les 39 détenus.
Maurice Kamto est arrivé sur les lieux après un retard accusé. Lors de l’audience, l’avocat camerounais et président du MRC, Maurice Kamto n’a pas parlé. D’ailleurs, aucun des avocats, présents dans la salle d’audience, n’a eu droit à la parole.
On apprend à la rédaction de infoscameroon que des mains noires complotent contre Maurice Kamto.
Des réunions seraient d’ailleurs multipliées pour refuser à Maurice Kamto le droit de plaider devant les juridictions camerounaises.
« Je me demande que feront-ils? Eux qui refusent de venir en justice répondre de leurs actes, lorsque leur agresseur, leur voleur, leur violeur sera poursuivi devant la même justice? Il a fallu que le Pr Kamto, avocat inscrit au Barreau de Paris depuis 1997, porte pour la troisième fois au Cameroun, son costume d’avocat, que se tiennent des réunions, même gouvernementales. », a écrit l’avocat Hippolyte Meli Tiakouang sur sa page Facebook.
« De telles réunions ont elles eu lieu lorsqu’il est venu au Tribunal Militaire de Yaoundé nous retrouver dans la défense de notre confrère Me Agbor Nkongho Balla? Se sont-ils réunis lorsqu’il est venu devant le juge d’habeas corpus défendre la mise en liberté du Magistrat hors hiérarchie en service à la Cour Suprême du Cameroun embastillé sans acte public ? », s’interroge l’avocat.
« Il y’a bien longtemps il a plaidé à Douala aux côtés du très estimés Me Mongue Din, ancien membre du Conseil de l’ordre. Y’a t-il des causes d’incapacité d’exercice qui le frappent, ou encore des incompatibilités ? Eh bien ! Non et non. Ce syndicat en réunion, devra se rapprocher de la Cour d’appel du centre et retourner lire en premier les dispositions de l’article 33 de la Convention judiciaire de 1974 encore en vigueur signée entre la France et le Cameroun et par la suite celles de l’article 73 de la Loi n°90/059 du 19 décembre 1990 portant organisation de la profession d’avocat. Rien n’empêche aussi à ce syndicat de décaisser au Trésor public des frais de mission pour se rendre au siège du Barreau de Paris! Il leur sera répondu. », rappelle le célèbre avocat.
Notons que le procès a été reporté sur le mois prochain.